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Jacques Serais // Crédits : Sarah Meyssonnier / POOL / AFP
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale poursuit sa route. Le texte passe devant le Sénat, ce lundi, avant un retour à l'Assemblée la semaine prochaine avec le spectre du premier 49.3 de Michel Barnier. Dans ce contexte, Gabriel Attal maintient la pression sur le Premier ministre autour de la baisse des exonérations de cotisations patronales.

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est passé devant le Sénat, ce lundi, avant un retour à l'Assemblée nationale la semaine prochaine avec la possibilité du premier 49.3 de Michel Barnier. Dans ce contexte, Gabriel Attal maintient la pression sur le Premier ministre autour de la baisse des exonérations de cotisations patronales. Les députés macronistes ne veulent pas voir les allégements de cotisations patronales supprimées. L'ancien résident de Matignon en fait un symbole pour défendre les entreprises.

Une ligne inflexible

Même si le gouvernement revoit progressivement sa copie, passant d'un objectif de 4 milliards d'euros d'économies à une proposition autour d'1,5 milliard, le groupe Ensemble pour la République n'est toujours pas satisfait et donc pas décidé à relâcher la pression sur Michel Barnier. Ce matin, en réunion de groupe, ces parlementaires ne se sont d'ailleurs pas mis d'accord sur la position à adopter entre ceux qui ne veulent ne faire aucune concession à Michel Barnier et d'autres qui entendent faire un pas pour trouver un compromis.

Les cadres du mouvement restent sur une ligne inflexible, à l'image de Gabriel Attal, mais aussi d'Élisabeth Borne qui a exprimé sa colère ce matin. "Je suis d'accord, ni avec la partie recettes, ni la partie dépenses, je ne suis d'accord avec rien et avec la méthode non plus", a-t-elle déclaré. Autrement dit, les macronistes pourraient bien faire échouer la commission mixte paritaire qui réunira sept députés et sénateurs autour de la copie finale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.