Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé "pas impossible" mais "peu probable" l'hypothèse d'une primaire "des gauches et de l'écologie" en vue de 2017, défendue par des intellectuels et des dirigeants écologistes dans une tribune publiée par Libération.
"Pas sûr que tous les acteurs soient d'accord". "Tout ce qui permet d'unir la gauche et les écologistes est positif. Mais franchement, je trouve que cette primaire, elle n'est pas impossible mais elle est peu probable", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis sur France Info. "Soit c'est la primaire de toute la gauche, on va dire de Macron à Mélenchon - c'est la seule qui fonctionne, celle qui permet de gagner l'élection - mais je suis pas sûr que tous les acteurs soient d'accord. Soit c'est une primaire pour départager Cécile Duflot, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon et vous comprendrez que les socialistes n'en soient pas. Donc il faut travailler à l'union mais ce n'est pas la bonne manière", a développé le Premier secrétaire du PS.
"Le Parti socialiste doit s'élargir". Comme France Info lui rappelait que le principe d'une primaire figure dans les statuts du PS, Jean-Christophe Cambadélis a répondu : "Absolument. Pour moi les choses (sont) ouvertes même si le plus probable, si le président de la République était candidat, c'est que nous soyons rassemblés derrière lui". Quant à l'"alliance populaire" souhaitée par le Premier secrétaire du PS, "cela n'a rien à voir. Il s'agit d'une stratégie de dépassement du Parti socialiste". "Quand il y a le tripartisme, l'équation ce n'est pas de rassembler au deuxième tour, c'est d'être au deuxième tour". "Il faut s'élargir et donc le Parti socialiste doit s'élargir".