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Censure du gouvernement : l'avenir du socle commun en question

Alexandre Chauveau / Crédits photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Michel Barnier a engagé lundi la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, un premier 49.3 qui devrait le conduire à chuter dès cette semaine. En cas de l'adoption d'une motion de censure, qu'adviendra-t-il du socle commun ?

En cas de censure du gouvernement mercredi ou jeudi, qu'adviendra-t-il du socle commun ? Les trois groupes de la macronie, associés aux Républicains, ont publié lundi un communiqué commun pour dire leur opposition à une motion de censure et appeler à la responsabilité. Depuis la nomination de Michel Barnier, le bloc central a montré beaucoup de difficultés à s’entendre. Et si officiellement, tous soutiennent le Premier ministre jusqu’au bout, en coulisses, les divisions continuent.

 

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Michel Barnier, "c'est un amateur"

Lundi, lorsque Michel Barnier active le 49.3, fait rare, tous les députés du socle commun se lèvent de concert. Tous sauf un, le macroniste David Amiel, en désaccord avec la stratégie du Premier ministre consistant à offrir des concessions au Rassemblement national.

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Chez Les Républicains, le soutien à Michel Barnier est entier malgré de vrais désaccords sur la hausse des impôts. En revanche, au sein de la macronie, les critiques sont plus sévères. "On nous a présenté Barnier comme un professionnel de la négociation mais c’est un amateur", s'agace un député. 

Le socle commun bientôt enterré ?

Plusieurs d’entre eux lui reprochent en effet une réaction trop tardive aux demandes du RN, alors que selon eux, la censure était évitable. D’autres, enfin, plaidaient pour aller au vote, quitte à ce que le budget soit rejeté et puisse être promulgué par ordonnance.

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Au sein du bloc central, tout le monde s’est désormais fait une raison quant à la chute du gouvernement Barnier. Si tel était bien le cas, reste à savoir si Emmanuel Macron renommerait un Premier ministre issu des mêmes rangs ou si le chef de l’État mettrait le cap à gauche en mettant fin au socle commun, enterré après seulement trois mois d’existence.

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