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Alexis Delafontaine / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Ce dimanche ont lieu les élections sénatoriales. Méconnues du grand public, elles se présentent tous les trois ans pour renouveler la moitié des sénateurs. Ils sont 78.000 en France à être appelés à voter. Mais comment cela fonctionne exactement ? Europe 1 fait le point.

Un scrutin méconnu et particulier. Ce dimanche se déroulent les élections sénatoriales. Au total, 78.000 grands électeurs sont ainsi appelés aux urnes pour élire 170 sénateurs. À noter que ce ne sont pas les citoyens lambdas qui sont amenés à voter, seuls les élus doivent se déplacer dans les bureaux de vote. Il s'agit des maires, des députés ou encore des conseillers municipaux, départementaux et régionaux sur l'ensemble du territoire. C'est eux qui sont qualifiés de "grands électeurs".

 

Mandats de six ans

Cette élection a lieu tous les trois ans et l'objectif est de renouveler à chaque fois la moitié des sénateurs pour un mandat de six ans. Le mode de scrutin change en fonction du nombre d'habitants : plus un département est peuplé plus il y a de sénateurs à élire, c'est logique. Alors dans un département avec moins de trois sénateurs, on utilise le scrutin majoritaire. La victoire revient donc au premier. Et dans un département avec plus de trois sénateurs, on utilise la proportionnelle.

Enfin pour les élus représentant les Français de l’étranger, ce sont les conseillers et délégués consulaires qui doivent voter. Le Sénat actuellement est composé d'une majorité dominée par la droite et le centre. Il ne devrait d'ailleurs pas y avoir de grande surprise au moment du résultat des votes. L’équilibre politique du Sénat ne devrait pas pour autant en être bouleversé puisque la majorité devrait rester à droite, grâce au maillage territorial important des Républicains et de leurs alliés centristes. Gérard Larcher devrait ainsi être élu président de la Chambre haute pour la quatrième fois depuis 2008.