Olivia Grégoire députée LREM Paris 1:03
  • Copié
Céline Brégand , modifié à
Olivia Grégoire, députée LREM de Paris a réagi sur Europe 1 à la proposition de Laurent Berger d'organiser une "conférence de financement" du système des retraites dissociée de la réforme. La députée a dit apprécier l'attitude de la CFDT mais souhaite plus de précisions et un ordre du jour.
INTERVIEW

Dimanche, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, a proposé l’organisation d’une "conférence de financement", dissociée de la réforme du système. Bruno Le Maire est enthousiaste tandis que l'Elysée prend note mais aimerait une proposition plus détaillée. Lundi sur Europe 1, Olivia Grégoire, députée LREM de Paris a salué "une main tendue" de la CFDT mais souhaite un ordre du jour et une organisation plus cadrée. 

"Je vois une proposition, une main tendue. Je salue l'attitude et la posture qui n'est pas dans le rejet, ni la sémantique belliqueuse. C'est plutôt dans la sortie de crise, essayer de trouver une solution pour que les Parisiens, les Franciliens et l'ensemble des Français puissent continuer à aller bosser, aller chercher leurs enfants et arrêter un petit peu de galérer", a réagi Olivia Grégoire sur Europe 1. 

"Un système plus juste est un système qui est financé"

"Ce que je trouverais intéressant sur cette réforme de financement, c'est qu'on ne laisse pas les choses trop dans le flou, qu'assez vite le gouvernement réponde à cette proposition", a ajoutée la députée LREM. Pour Olivia Grégoire, il est important que l'on sache quel serait l'ordre du jour "pour ne pas partir dans une conférence qui pourrait durer je ne sais pas combien de mois". Elle estime aussi qu'il serait intéressant de "positionner un chiffre et de fixer un objectif qui serait : comment on finance cette somme et cette masse ?"

"Pour être à la hauteur de la responsabilité que nous avons, il ne faut pas éluder le sujet du financement. Faire une réforme qui ne serait pas financée reviendrait à reposer le problème à quelques mois ou à quelques années près", note la députée qui souligne : "Un système plus juste est un système qui est financé."