À l'ouverture du premier Conseil de défense écologique jeudi matin, le président de la République a assuré que le temps n'était plus "à la parole" mais que "nous sommes dans le moment où nous devons prendre des décisions pour aujourd'hui et maintenant".
Comme promis lors de la conférence de presse sur les conclusions du "grand débat", Emmanuel Macron a réuni le Premier ministre et plusieurs ministres, François de Rugy (écologie), Elisabeth Borne (transport), Didier Guillaume (agriculture), Bruno Le Maire (économie), Jean-Yves le Drian (affaires étrangères) ou encore Gérald Darmanin (comptes publics) pour un premier Conseil de défense écologique.
"Nous devons prendre des décisions pour aujourd'hui et maintenant"
À l'occasion de son ouverture, il a défini les objectifs de cette réunion. "Sur les sujets d'écologie, le temps n'est plus à la parole. Depuis deux ans, nous sommes dans le moment où nous devons prendre des décisions pour aujourd'hui et maintenant", a-t-il déclaré. Mais avant cela, il est temps de "faire le bilan" des différents plans mis en place depuis le début du quinquennat.
Plusieurs ministères sont concernés
Par ailleurs, le président a rappelé que "ces sujets dépassent un champ ministériel" puisqu'ils concernent aussi bien l'agriculture, que la santé, les enjeux économiques et financiers ou encore la rénovation du logement et notre manière de nous déplacer. "Donc nous avons besoin que la totalité du gouvernement soit mobilisée." "L'objectif de ce premier conseil écologique est de mettre de la cohérence dans cet ensemble."
Le président a également annoncé qu'un second conseil de défense écologique se tiendrait "au plus tard dans la première quinzaine de juillet pour faire un bilan contradictoire."