Avec un conseil de défense écologique mercredi puis une visite jeudi dans le massif du mont Blanc, Emmanuel Macron veut marquer les esprits en annonçant des mesures en faveur de l'écologie et de la biodiversité, enjeux des prochaines échéances électorales. "C'est toujours une bonne nouvelle quand on parle [d'écologie]" a d'abord réagi la secrétaire nationale adjointe d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Sandra Regol, mercredi sur Europe 1.
"Ce qui est un peu moins une bonne nouvelle, comme l'ont souligné toutes les ONG suite aux déclarations qu'il y a eues à l'issue de ce conseil, c'est qu'il fait un peu flop ce conseil", a-t-elle immédiatement nuancé.
"Des annonces très prévisibles"
L'événement était le quatrième de ce type sous l'égide du chef de l'État. Sandra Regol a critiqué des "annonces très prévisibles" dont "une partie" serait "déjà incluse dans la loi". Elle a pris pour exemple les ambitions de préservation du littoral qui pourraient engendrer à l'avenir davantage d'interdictions de construction.
"Tout petit par rapport à ce qu'on peut faire"
Le conseil de défense écologique a en revanche abouti à des annonces destinées à rendre les services publics plus éco-responsables, telles que l'interdiction d'acheter du plastique jetable dans les administrations, la mise en place d'une aide à la mobilité de 200 euros pour les fonctionnaires qui iront au travail à vélo ou en covoiturage et une interdiction pour les agents de l'État de prendre l’avion quand il existe une alternative de transport en moins de quatre heures.
Des mesures jugées "nécessaires" par Sandra Regol qui a toutefois estimé que c'était "tout petit par rapport à ce qu'on peut faire".