Patrick Bernasconi, le président du Conseil économique, environnemental et social (Cese), était l'invité d'Europe 1 samedi matin pour évoquer la convention citoyenne pour le climat. Vendredi, le président de la République a évoqué la possibilité de faire un référendum autour de certaines propositions de cette convention, au lendemain de sa rencontre avec les 150 membres qui la composent et qui ont été tirés au sort en septembre dernier.
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Pour le président du Cese, cette convention pour le climat est "une véritable innovation démocratique". "C'est la première fois que l'on fait ce type d'exercice dans notre pays, dans notre Histoire", s'enthousiasme-t-il. De là à soumettre toutes les propositions citoyennes à un référendum ? Ce n'est pas aussi simple.
Pas touche à la constitution
Patrick Bernasconi clarifie la position du président : "Il a dit qu'il incitait les membres de la convention à être très forts dans leurs propositions. Si elles sont suffisamment précises et qu'elles concernent un projet de loi simple ou organique, elles pourront être soumises à référendum. Pas question de toucher à la constitution."
La visite d'Emmanuel Macron est intervenue lors de la quatrième session de la convention citoyenne pour le climat, c'est-à-dire à mi-parcours. La convention planche en effet depuis octobre et doit remettre ses propositions en avril. Pour le président du Cese, la venue de monsieur Macron signe le début d'une nouvelle phase : "Les 150 sont toujours là, très motivés. Depuis le début, ils se sont beaucoup documentés, ont cherché à comprendre les enjeux. Maintenant, ils vont devoir arrêter un certain nombre de propositions."
Rendez-vous en avril pour l'épilogue de cette convention citoyenne.