COP28 : Emmanuel Macron appelle les pays du G7 à mettre fin au charbon «avant 2030»

Emmanuel Macron s'est exprimé en marge de la COP28 à Dubai.
Emmanuel Macron s'est exprimé en marge de la COP28 à Dubai. © SEAN GALLUP / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES VIA AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : SEAN GALLUP / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES VIA AFP , modifié à
Présent à Dubaï, où se tient la COP28, Emmanuel Macron a exhorté vendredi les pays du G7 à "s'engager à mettre fin au charbon" avant 2030 pour "montrer l'exemple". Le président estime que les pays émergents doivent "engager un virage absolu" pour en sortir et que la poursuite des investissements en faveur du charbon "est une vraie absurdité". 

Le président français Emmanuel Macron a exhorté vendredi les pays du G7 à la COP28 sur le climat à Dubaï à "s'engager à mettre fin au charbon" avant 2030 pour "montrer l'exemple". La poursuite des investissements en faveur du charbon est "une vraie absurdité" au regard de l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique, et "donc nous devons engager un virage absolu" pour en sortir, a plaidé le président français à la tribune du grand sommet de l'ONU sur le climat.

"Le G7 a une responsabilité majeure"

"Les pays émergents doivent sortir du charbon, et c'est le deuxième combat après celui que les pays les plus riches doivent mener", a déclaré Emmanuel Macron. "Mais les pays du G7 doivent montrer l'exemple et s'engager à mettre fin au charbon chez eux avant les autres, c'est-à-dire avant 2030", a-t-il lancé, rappelant l'engagement de la France de fermer sa dernière centrale à charbon "d'ici 2027".

 

"Le G7 a une responsabilité majeure. Tout comme la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique et qui a donc changé en quelque sorte de statut", a souligné le président français. "On doit permettre aux émergents le rattrapage économique, c'est un élément de justice. Mais ce rattrapage ne doit pas se faire sur la base des énergies qui sont carbonées et en particulier du charbon", a-t-il encore argué.

Car "les centrales existantes qui se concentrent largement en Asie aujourd'hui émettront à elles seules suffisamment de CO2 pour que nous excédions la cible de 1,5°C", objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, a justifié Emmanuel Macron. S'agissant de la France, "nous devrons définitivement tourner la page d'ici à 2040-45 du pétrole et 2050 du gaz", a-t-il assuré.