Après trois mois de crise sanitaire, le gouvernement regrette-t-il d'avoir confiné l'ensemble de la population française pendant plus de 50 jours ? Non, à comprendre Marc Fesneau. Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, le ministre chargé des relations avec le Parlement a expliqué qu'il fallait "être fier de ce choix-là". "On a fait le choix de préserver au maximum les populations. Je pense que c'est une heureuse nouvelle et c'est plutôt bien pour l'humanité et ce qu'elle porte comme valeurs", a justifié Marc Fesneau, rappelant que deux tiers de l'humanité avait été confinée à partir de mars.
"À ce stade, nous maîtrisions la remontée épidémique"
"Le confinement a permis de stopper le virus", souligne Marc Fesneau. Citant la situation du Brésil, le ministre affirme aussi que "ceux qui ont fait le choix du non-confinement sont face à un pic épidémique très virulent".
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Alors qu'en France, le gouvernement ne craint pas une deuxième vague. "On est raisonnablement optimistes sur le fait que, à ce stade, nous maîtrisions cette remontée épidémique", affirme sur Europe 1 Marc Fesneau. Pour lui, il faut donc "être fier", d'avoir opté pour le confinement. "Après, on a le défi de la relance et de la reprise économique", prévient toutefois le ministre.
Bilan du confinement
— Europe 1 (@Europe1) May 24, 2020
"Pour la première fois dans l'Histoire de l'humanité, nous avons fait le choix de préserver au maximum les populations. C'est une heureuse nouvelle."
Marc Fesneau (@MFesneau), Ministre chargé des relations avec le parlement sur #Europe1#LeGrandRDV