Coronavirus : "Il n'est pas question de reporter les élections municipales"

Marc Fesneau était l'invité d'Europe 1 dimanche.
Marc Fesneau était l'invité d'Europe 1 dimanche. © Europe 1
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Ariel Guez , modifié à
Invité du "Grand Rendez-vous", Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, est revenu sur l’épidémie de coronavirus, qui a touché plus de 100.000 personnes dans le monde, dont 949 en France. Il affirme au micro d’Europe 1 que le report des élections municipales, initialement prévues le 15 et le 22 mars, n'est pour l'instant pas envisagé.
INTERVIEW

Auront-elles lieu? En raison de l'épidémie de coronavirus, qui a touché près d'un millier de personnes en France et qui se propage partout autour du globe, l'annulation ou le report éventuel des élections municipales est dans toutes les têtes. Mais au micro d'Europe 1, Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement, affirme que pour l'instant, "il n'est pas question de reporter les élections municipales". Invité de l'émission politique Le Grand Rendez-vous, le ministre s'interroge de l'image de la France si cette mesure était appliquée : "À quel pays ressemblerions-nous si nous étions dans cette logique d'interrompre un processus démocratique au motif que nous aurions un syndrome grippal ?"

"Il n'y a pas de phobie à avoir sur ce sujet"

"Quand on vote aux municipales, on vote par nature dans le territoire où on est résident", explique Marc Fesneau au micro d'Europe 1. "Le mode d’élection est un donc un mode confiné", poursuit-il. Marc Fesneau souligne aussi le fait qu'il y a la possibilité de réaliser des procurations pour ceux qui ne souhaiteraient pas se rendre dans les bureaux de vote. 

 

Le ministre de l'Intérieur a rencontré les associations d'élus pour discuter des modalités des 15 et 22 mars, raconte Marc Fesneau. "Peut-être qu'un certain nombre de précautions seront prises", prévient-il, notamment pour les assesseurs qui se chargeront du dépouillement. "Et rappeler que les mesures qui s'appliquent à l’extérieur du bureau de vote s'appliquent à l'intérieur du bureau de vote". Mais "il n'y a pas de phobie à avoir sur ce sujet", rassure Marc Fesneau. Le ministre tient  aussi à souligner que "lorsque vous allez au supermarché le samedi, vous voyez beaucoup plus de monde que quand vous allez au bureau de vote le dimanche".