"Il faut un confinement plus strict". Le maire de Béziers, Robert Ménard, invité de la matinale d'Europe 1, ce mercredi 25 mars, s’est exprimé sur le confinement mis en place le 17 mars dernier dans le cadre de la crise sanitaire liée au coronavirus. Dans sa ville, ainsi qu'à Nice, Mulhouse et Perpignan, un couvre-feu a été instauré de 22h à 5h du matin. Et selon lui, il faut aller plus loin.
De 22 à 12 procès verbaux en une nuit à Béziers
"On fait respecter le couvre-feu avec la police municipale et nationale", explique en préambule Robert Ménard. Dans cette commune de l'Hérault, il est désormais interdit de sortir de 22h à 5h du matin. "Dans la nuit de lundi à mardi, il y a eu 22 procès-verbaux à 135 euros. Et cette nuit 12. Est-ce que ça veut dire que c’est mieux respecté ? On va voir sur le long terme", analyse le maire.
En plus du couvre-feu, Robert Ménard a mis en circulation des camionnette avec des hauts-parleurs qui répète, en ville, les mesures de confinement à respecter. "Il faut protéger ceux qui travaillent et sanctionner ceux qui ne respectent pas les consignes (...). Si on ne le fait pas respecter ,ça durera (le confinement ndlr) plus longtemps que six semaines", considère-t-il.
Selon lui, les mesures doivent être plus strictes et le couvre-feu doit être "imposé partout" et durci, notamment dans sa commune. "Je veux que que ce soit imposé dès 20h car après 20h personne n’a de raison d’être dehors". Enfin, comme en Allemagne, Robert Ménard aimerait "limiter à deux le nombre de gens autorisés à être ensemble dans l’espace public".