Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé dimanche à BFMTV "un plan de renforcement de notre politique de tests" face à l'épidémie de Covid-19, avec notamment le déploiement de "plusieurs centaines" de centres de dépistage à proximité des centres de vaccination. "Quasiment 10 millions de personnes" sont testées par semaine, mais les queues s'allongent, a reconnu Gabriel Attal, indiquant qu'"on (allait) multiplier encore les centres de tests".
10 millions d'autotests supplémentaires
"On va demander l'ouverture de centres de dépistage près des centres de vaccination", afin qu'à des moments creux de vaccination, les professionnels sur place puissent réaliser des tests, a précisé le porte-parole du gouvernement. "La deuxième mesure est de permettre aux pharmaciens de créer leurs centres de dépistage. On va leur donner la possibilité de recruter eux-mêmes temporairement des professionnels de santé qui viendront travailler dans leur propre petit centre de dépistage pour qu'il y ait plus de dépistages faits dans les pharmacies", a-t-il ajouté.
En outre, il s'agit selon lui "d'élargir encore les personnes habilitées à faire des tests", avec dimanche matin un nouvel arrêté publié sur la question. Enfin, concernant les autotests, ils sont au nombre de 6 millions en stock dans les pharmacies, qui "en recevront 10 millions supplémentaires" la semaine prochaine, a souligné Gabriel Attal.
Une politique assumée
"On va garantir aux 6.000 pharmacies qui ne font pas de tests antigéniques et d'autotests qu'on indemnisera les stocks qu'elles auraient commandés et qu'elles ne vendraient pas", a assuré Gabriel Attal. La politique de dépistage massive est actuellement très coûteuse et compliquée à organiser. "On l'assume", a fait valoir le porte-parole du gouvernement. "Bien sûr que ça a du sens de tester" et "on poussera au maximum toujours nos capacités de tests", a-t-il affirmé, insistant sur l'idée que "le test est un outil essentiel de maîtrise de l'épidémie".
Concernant le pass vaccinal, qui devait entrer en vigueur le 15 janvier, le secrétaire d'État a indiqué qu'en raison du retard pris dans l'examen du projet de loi dédié, cet outil sera mis en œuvre "au plus tard dans les premiers jours de la semaine du 17 janvier".