Alors que près de 250 service d’urgence sont en grève en France, Agnès Buzyn va tenter de mettre fin à la crise lundi en annonçant une série de mesures concrètes. Trop tard, estime Yannick Jadot. "Ça fait plus de six mois qu’il y a des grèves dans les urgences, que les personnels témoignent", dénonce l’eurodéputé écologiste lundi sur Europe 1. "Quand vous les rencontrez, quand vous les écoutez, ça prend aux tripes. Ils en sont malades de devoir faire parfois aussi mal leur métier parce qu’ils n’ont plus le temps. Ils mettent en danger les patients, ils se mettent en danger. Et vous avez un gouvernement qui traine depuis des mois", fustige encore Yannick Jadot.
Lundi face aux représentants des personnels, Agnès Buzyn devrait annoncer l’ouverture de nouveaux, lits, la fin de la tarification à l’acte ou encore la mise en place d’un numéro unique. "Ça va dans le bon sens mais on attend des actes", prévient Yannick Jadot. "Et puis ce que dit Mme Buzyn, ce ne sont pas des décisions, ce sont des orientations d’action. Après six mois de grève, le burn-out, les urgences en danger, les patients en danger, on n’arrive pas à avoir le début d’une décision posée", martèle l’eurodéputé.