Publicité
Publicité

Crise en Ukraine : «Nous savons que la situation est très tendue, nous ne sommes pas naïfs»

Manon Fossat - Mis à jour le . 1 min

Sur Europe Matin vendredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal est revenu sur la crise ukrainienne et le déplacement d'Emmanuel Macron en Russie pour tenter d'arracher un retrait militaire à la frontière, sans l'obtenir. Il a pour autant estimé que des engagements ont été pris et s'est dit lucide quant aux tensions avec la Russie.

Le président français Emmanuel Macron a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine en Russie pour tenter de trouver une issue à la crise ukrainienne . Mais le chef de l'État n'a rien arraché, ou presque, face à la fermeté du maître du Kremlin. Invité sur Europe Matin vendredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal est revenu sur cette crise et sur le déplacement du chef de l'Etat. Il a assuré que la France a obtenu des engagements pour enrayer l’escalade et a affirmé que l'exécutif n'est pas "naïf" quant aux tensions avec la Russie. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Si nous devions avoir un doute, des mesures seraient prises"

"Nous savons que la situation est très tendue [...] Nous ne sommes pas naïfs et si nous devions avoir un doute, des mesures seraient prises", a assuré Gabriel Attal alors que le président américain Joe Biden a déclaré cette nuit qu'une guerre "est imminente". "La vision de la France est de rechercher à tout prix des solutions diplomatiques pour arriver à la désescalade. Emmanuel Macron s'est rendu en Russie, en Ukraine, à Berlin, il y a eu jeudi une réunion très importante des conseillers diplomatiques, des chefs d'Etat et de gouvernement du format Normandie. On continue à avancer."

Gabriel Attal a également affirmé que dès lors que le gouvernement a des décisions à prendre ou des propos à tenir sur cette crise, il fait. "Il ne doit pas y avoir ni de naïveté, ni de volonté de conduire à l'escalade, c'est la position que nous tenons", a-t-il poursuivi. "Avec les rencontres qui ont eu lieu en début de semaine, nous avons je crois obtenu des engagements pour enrayer l'escalade et il faut maintenant arriver à la désescalade."