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Face à l'augmentation du nombre de menaces reçues par leurs élèves, les enseignants attendent des réponses de la part des différentes personnalités politiques du pays. "Ce n'est pas aux enseignants de quitter la fonction publique", a répondu Jordan Bardella à une enseignante à Grenoble qui dit avoir été intimidée et harcelée par des élèves dans le cadre de l'émission "On marche sur la tête".

Selon l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS) de l’Insee, 12 % des personnels de l’éducation nationale déclarent être victimes chaque année de menaces ou d’insultes dans l’exercice de leur métier, soit une proportion près de deux fois plus élevée que dans l’ensemble des autres professions. "C'est un phénomène qui s'étend aujourd'hui dans tout le territoire et dans toutes les pour toutes les villes, dans toutes les écoles", estime Jordan Bardella, après le témoignage d'une auditrice de l'émission "On marche sur la tête". Enseignante à Grenoble, elle dit avoir été intimidée et harcelée par des élèves. Le chef du parti d'extrême droite détaille ensuite certaines mesures qu'il espère mettre en place.

"Nous souhaitons notamment renforcer les sanctions contre la délinquance des mineurs, mais aussi mettre en place des centres éducatifs qui permettraient d'accueillir des profils qui perturbent aujourd'hui le bon fonctionnement de l'école. Ce n'est pas aux enseignants, ce n'est pas aux membres de la communauté éducative de tourner le dos et de quitter la fonction publique. C'est aux perturbateurs et aux éléments les plus dangereux d'être évincé à partir du moment où il trouble le bon fonctionnement de l'école", a déclaré Jordan Bardella au micro d'Europe 1.