Lors de cette visite de quelques heures, faite "à la demande" du président Macron, Gérald Darmanin a été recu notamment par Abdelmadjid Tebboune, le président de la République algérienne, et Brahim Merad, ministre de l'Intérieur algérien, a précisé l'entourage du ministre.
Des échanges "sur les conséquences de la crise qui touche le Proche-Orient"
Cette visite intervient à la veille du début de l'examen au Sénat du projet de loi immigration, porté par Gérald Darmanin. "Dans la continuité de ses précédents déplacements à Alger", les sujets de "coopération opérationnelle" ont été abordés, a ajouté l'entourage de Gérald Darmanin, notamment la "lutte contre la criminalité organisée", les "migrations", la "mobilité" et la "sécurité civile".
>> LIRE AUSSI - INFO EUROPE 1 - Gérald Darmanin saisit le procureur après les propos antisémites d'une internaute sur les bébés tués par le Hamas
Des échanges ont aussi eu lieu "sur les conséquences de la crise qui touche le Proche-Orient", a encore dit l'entourage, sans donner plus de détails. Le ministre s'était déjà rendu à Alger en décembre 2022. Il y avait annoncé un retour à la normale de l'octroi de visas aux ressortissants algériens.
La France avait décidé à l'automne 2021 de restreindre la délivrance de visas en Algérie, au Maroc et en Tunisie afin d'inciter ces pays à faire des efforts en matière de coopération et de lutte contre l'immigration illégale.