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Démission d'Emmanuel Macron : «Ce serait la fin de la Cinquième République», estime Henri Guaino

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Mis en échec depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier, Emmanuel Macron va réunir le nouveau gouvernement formé par François Bayrou le 3 janvier prochain, quatrième gouvernement de cette année. Face à cette crise, certains appellent à la démission du président, ce qui mettrait fin à la Ve République, selon Henri Guaino, invité de la Grande interview Europe 1-CNews.

Le 3 janvier prochain, Emmanuel Macron a convié un premier Conseil des ministres pour François Bayrou et son équipe gouvernementale, quatrième gouvernement de 2024. Une crise politique, exacerbée depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier mais qui n'est pas nouvelle selon Henri Guaino, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et invité de la Grande interview Europe 1-CNews.

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Crise de légitimité

"On est toujours en face de cette critique d'illégitimité qui se pose pour tous les gouvernements qui se succèdent, puisqu'ils n'ont pas la légitimité des urnes", estime-t-il ce jeudi au micro de Thomas Bonnet. Pour autant, une démission du chef de l'État n'est pas souhaitable pour l'essayiste, qui envisage, si cela se produit, la fin de la Cinquième République.

"Je pense qu'il ne partira que sous la pression et que s'il partait sous la pression, c'en serait fini de la fonction présidentielle dans la Cinquième République. Ce serait la fin de la Cinquième République", analyse-t-il, comparant la crise politique actuelle à celle du début de la Troisième République au XIXe siècle, qui, en donnant des pouvoirs considérables au président de la République, comme celui de la dissolution, a finalement chuté face à une Assemblée nationale qui lui était opposée.

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Concernant notre président, "tout est possible", assure Henri Guaino. "Mais honnêtement, je ne le souhaite pas. Ça n'est pas une solution. Je sais bien que beaucoup de gens veulent mettre les institutions de la cinquième République par terre mais dans la situation actuelle, il faut préserver ces institutions", conclut-il.