Publicité
Publicité

Mort du pape François : «Appeler à un deuil national aurait posé problème», juge David Lisnard

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le maire Les Républicains de Cannes David Lisnard était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur les obsèques du pape François qui auront lieu ce samedi, au Vatican. Et alors qu'Emmanuel Macron se rendra aux obsèques, les drapeaux seront en bernes en France en hommage au souverain pontife, ce qui ne pose pas de problème à Daivd Lisnard.

La mort du pape François a marqué le monde entier. Alors que la dépouille du souverain pontife sera déposée pendant trois jours dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, pour l'hommage des fidèles, les obsèques se préparent activement. Les autorités italiennes réfléchissent activement au dispositif sécuritaire pour l'événement, alors que de nombreux chefs d'État se rendront sur place, dont Emmanuel Macron

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour l'occasion, les drapeaux seront en berne ce samedi partout en France, ce qui soulève une question à gauche. Mais il n'y a pas de polémique à faire pour le maire LR de Cannes, David Lisnard, qui juge en revanche "qu'un deuil national aurait posé problème". 

L'agissement d'une "ultra-minorité"

"Je pense que le fait de mettre les drapeaux en berne le jour des obsèques, avec la présence du président de la République à ces derniers, ne pose aucun problème pour la laïcité. En revanche, certains appelaient à un deuil national. Ça, ça aurait posé problème", insiste-t-il face à Sonia Mabrouk.  

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Le pape François n'est pas une figure de la nation", poursuit-il. "C'est une figure d'attachement de la nation et de la civilisation européenne mais le deuil national le renvoie à d'autres critères. En revanche, mettre les drapeaux en berne, comme on peut les mettre en berne lorsqu'il y a un drame, ne me paraît"  pas incohérent, conclut-il, dénonçant l'agissement d'une "ultra-minorité extrémiste". "Je pense qu'on leur accorde beaucoup trop d'importance", termine David Lisnard.