Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a assuré vendredi que tous les chantiers qu'il avait engagés à l'Éducation nationale seraient poursuivis par sa successeure Amélie Oudéa-Castéra. "Tout ce qu'on a entamé ira jusqu'au bout", a-t-il lancé lors de la passation de pouvoirs.
"Le cap n'a pas changé d'un iota"
"Le cap n'a pas changé d'un iota (...) Nous continuerons à agir pour élever le niveau scolaire. Le choc des savoirs se mettra en oeuvre et portera ses fruits", a-t-il poursuivi. "Nous continuerons à construire une école des droits et des devoirs où le respect de l'autorité de l'enseignant est une valeur cardinale, où les valeurs de la République ne sont pas négociables, où l'on réagit vite et où l'on prend des décisions fermes", a-t-il martelé.
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"Je poursuivrai vos chantiers, monsieur le Premier ministre, jusqu'au succès"
"Ma feuille de route sur ce périmètre Éducation nationale et Jeunesse est claire, elle est celle que vous avez portée ces derniers mois avec une exceptionnelle vigueur, guidée par le cap fixé depuis 2017 par le président", lui a répondu quelques minutes plus tard Amélie Oudéa-Castéra. "Je poursuivrai vos chantiers, monsieur le Premier ministre, jusqu'au succès", a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre Gabriel Attal et sa nouvelle ministre de l'Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, se rendront vendredi à 15H00 dans un collège d'Andrésy (Yvelines) sur le thème dit du "choc des savoirs", vaste train de réformes destinées à augmenter le niveau scolaire des élèves.
Les syndicats s'inquiètent d'"une ministre à mi-temps"
Lors de la passation, Amélie Oudéa-Castéra, qui garde ses fonctions de ministre des Sports et des Jeux olympiques, a également évoqué "le continuum de responsabilités, de politiques publiques aux synergies nombreuses, qui doit nous permettre de tenir cette promesse républicaine pour notre jeunesse", grâce à la réunion des "champs de l'Éducation nationale, du Sport et de la Jeunesse dans notre contexte olympique et paralympique".
Depuis l'annonce de ce ministère rassemblant l'Éducation, la Jeunesse, les Sports et les JO, les syndicats enseignants s'inquiètent d'"une ministre à mi-temps", selon les mots de la première organisation dans l'enseignement, le Snes-FSU.