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Sylvain Allemand // , modifié à
Invitée de La Grande interview Europe 1-CNews, l'eurodéputée LFI, Manon Aubry, a jugé l'envie d'Emmanuel Macron de débattre avec Marine Le Pen comme un moyen de "sauver ce qu'ils peuvent" pour les élections européennes. "C'est un peu sauve-qui-peut pour les Macronistes", a-t-elle ironisé. 

Manon Aubry ironise sur les envies de débat de la majorité. Un débat face à Marine Le Pen fait l’objet d’une réflexion depuis plusieurs semaines dans l'entourage présidentiel afin de relancer la liste de la majorité pour élections européennes. En plus de cette hypothétique confrontation, Gabriel Attal débattra face à la tête de liste du RN, Jordan Bardella, le 23 mai prochain. Un investissement du Président et du Premier ministre sur lequel l'eurodéputé LFI, Manon Aubry, préfère ironiser lors de son passage dans La Grande interview Europe 1-CNews. 

"C'est un peu sauve-qui-peut pour les Macronistes...Gabriel Attal qui saute dans le bain pour débattre avec Jordan Bardella, maintenant c'est Emmanuel Macron, je pense qu'ils essayent de se sauver comme ils peuvent. C'est peut-être l'occasion pour Emmanuel Macron de faire face à son bilan que l'on pourra juger dans les urnes le 9 juin", a-t-elle déclaré. 

"C'est bien que la démocratie vive" 

Interrogée sur l'intérêt de ces débats, Manon Aubry, a concédé que cela était bien pour "que la démocratie vive", avant de souligner qu'aucun débat n'avait été proposé à Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI. "Je suis certaine que Jean-Luc Mélenchon n'aurait pas dit non à un débat avec Emmanuel Macron. J'ai proposé à plusieurs reprises un débat à Gabriel Attal et Bruno Le Maire aussi pour parler du coût de la vie", a-t-elle indiqué. 

Manon Aubry a d'ailleurs critiqué le résident de Bercy qu'elle juge responsable du fait "que les Français suffoquent quand ils font leurs courses". La tête de liste a d'ailleurs proposé un "débat parallèle" au ministre de l'Economie et des Finances.