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Alexandre Chauveau / Crédits : ALAIN JOCARD / AFP , modifié à
Jordan Bardella présentait, ce jeudi, le programme du Rassemblement national pour ces élections européennes. Le président du parti prône une "Europe des nations", dans laquelle la France jouerait un rôle central. Face au bilan d’Emmanuel Macron, Jordan Bardella oppose son projet bâti sur deux piliers : protéger et produire. 

Jordan Bardella passe à l'offensive. Quelques heures après le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, Jordan Bardella présentait le programme du Rassemblement national pour ces élections européennes. Le président du parti prône une "Europe des nations", dans laquelle la France jouerait un rôle central. Face au bilan du chef de l'État, Jordan Bardella oppose son projet. Pour mener à bien son programme, la tête de liste du RN mise sur la protection et la production. 

Jordan Bardella souhaite mettre en place un renforcement des frontières en faisant de Frontex une vraie agence de lutte contre l'immigration clandestine. Le président du RN veut également se porter garant des intérêts économiques de l'Union européenne en luttant contre la concurrence déloyale en matière de libre-échange. Pour réduire les dépendances de l'Europe, le RN annonce vouloir miser sur la production du vieux continent. Cela passerait notamment par une coopération européenne des pays favorables au nucléaire, censée permettre, grâce à une énergie à bas coût, la réindustrialisation de la zone. 

"Nous incarnons, je crois, ce projet de redressement"

"Ce que nous prenons pour de l’ouverture, de la générosité est en réalité perçue par nos concurrents comme de la faiblesse, du renoncement, et bien souvent de la naïveté. Nous incarnons, je crois, ce projet de redressement, profitable à notre pays et à notre continent", a déclaré Jordan Bardella, tête de liste du RN aux élections européennes. Au RN, le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne est vu comme un engagement personnel dans la campagne. "En cas de défaite, il devra donc en tirer toutes les conséquences", affirme le candidat RN, qui demandera, en cas de victoire le 9 juin prochain, une dissolution de l’Assemblée.