Emmanuel Macron a choisi Luc Rémont, actuel dirigeant de Schneider Electric, pour remplacer Jean-Bernard Lévy à la tête d'EDF, le géant électrique en cours de nationalisation, a annoncé jeudi l'Elysée. "Le Président de la République envisage, sur proposition de la Première ministre, de nommer Luc Rémont", âgé de 53 ans, "en qualité de président-directeur général d'Electricité de France", a indiqué la présidence, en précisant que le Parlement devra donner son aval à cette nomination.
Luc Rémont a été choisi pour remplacer celui qui dirigeait le groupe depuis 2014, Jean-Bernard Lévy, bientôt atteint par la limite d'âge mais dont le départ anticipé a été annoncé dès cet été en même temps que la renationalisation d'EDF à 100%.
Quels défis attendent Luc Rémont ?
Le nouveau capitaine du géant de l'électricité devra relever un nombre de défis colossaux, tant pour EDF que pour la sécurité de l'approvisionnement électrique du pays qui fait face à sa pire crise énergétique depuis des décennies. Dans sa feuille de route, un dossier est tout en haut de la pile : relancer une production électrique en berne, en raison de problèmes de corrosion sur certains réacteurs nucléaires, mais aussi de la sécheresse qui a fragilisé le potentiel des centrales hydroélectriques cet été.
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D'autres chantiers plus structurels attendent le nouvel homme fort d'EDF. A moyen et long terme, il aura aussi à gérer le branchement de l'EPR Flamanville qui accuse dix ans de retard et de faramineux investissements à venir pour relancer le nucléaire, selon la feuille de route fixée par Emmanuel Macron dans son discours de Belfort en février 2022.