Nouvelle étape du tour de France engagé par Emmanuel Macron : le chef de l’Etat se déplace, ce week-end, à plus de 15.000 kilomètres de la métropole, en Polynésie française. Après un passage par Tokyo, au Japon, pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le président atterrira à Papeete, sur l’île de Tahiti. Avec ce déplacement à l'autre bout de la planète, le chef d'Etat tente de sortir d'une séquence politique qui tourne toujours autour du Covid.
"Il est important d’associer les ultramarins à cette démarche", affirme l’Elysée. La consigne est claire : dans le tour du territoire entrepris par Emmanuel Macron, il ne faut négliger personne. Le président de la République sera ce week-end en Polynésie française. Un voyage aux enjeux multiples.
Le climat, une problématique centrale
Ce premier déplacement en Polynésie française était un engagement du président, repoussé plusieurs fois en raison de la crise sanitaire du coronavirus. Alors, dès son arrivée à Papeete, Emmanuel Macron ira donc à la rencontre de soignants de l'île.
Il sera aussi question de culture avec notamment un passage aux îles Marquises, une première pour un président français. Une façon d’appuyer la candidature de l’archipel au patrimoine mondial de l’Unesco. L’enjeu climatique sera également au cœur de ce voyage. Le réchauffement climatique et la montée des eaux sont particulièrement prégnants dans les territoires du Pacifique.
L’épineux dossier des essais nucléaires
Enfin, le président sera très attendu sur la question sensible des essais nucléaires. Pas moins de 193 opérations ont été menées en Polynésie française entre 1966 et 1996. Samedi, près de 2.500 manifestants se sont réunis à Papeete pour réclamer que la France reconnaisse sa "faute" dans les essais nucléaires menés en Polynésie française pendant 30 ans.
D’après une source au sein de l’exécutif, Emmanuel Macron envisage de faire un pas de plus en assumant leurs conséquences. Sans toutefois demander pardon.