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Mayalène Trémolet, avec AFP / Crédit photo : Mohammed BADRA / POOL / AFP
Lors des commémorations du 11-Novembre, Emmanuel Macron a affirmé qu'il serait "par le cœur et par la pensée" à la marche contre l'antisémitisme organisée dimanche par les présidents des deux Chambres du Parlement. Le président a également dénoncé la "confusion" et la "récupération" autour de ce sujet.

Emmanuel Macron a affirmé samedi qu'il serait "par le cœur et par la pensée" à la marche contre l'antisémitisme dimanche, en dénonçant "beaucoup de confusion" et de "récupération" à ce sujet. "Mon rôle est plutôt de bâtir l'unité du pays et d'être ferme sur les valeurs", de "prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d'agir, sinon je peux manifester toutes les semaines", a déclaré le président en marge des commémorations à Paris du 105e anniversaire de l'Armistice de 1918.

"Sur l'antisémitisme on ne concèdera rien et rien ne le justifie"

"Je serai par le cœur et par la pensée" à cette marche qui vise à "bâtir l'unité du pays", a-t-il ajouté après un dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, défenseur du capitaine juif Alfred Dreyfus et "père de la victoire" de la Première guerre mondiale en 1918. 

 

"Sur l'antisémitisme, c'est très simple on ne concèdera rien et rien ne le justifie", a-t-il souligné, en défendant une approche "universaliste" face à l'antisémitisme, voyant "beaucoup de confusion" sur la marche organisée dimanche par les présidents des deux Chambres du Parlement, et "beaucoup aussi de récupération". Il faisait allusion à l'absence de la France insoumise à ce rassemblement, où sera présent en revanche le Rassemblement national, ce qui a suscité l'embarras à gauche et dans la majorité.

Célébration du centenaire du Soldat inconnu

Le président de la République a présidé ensuite à la cérémonie de commémoration du 105e anniversaire de l'Armistice de 1918, marquée cette année par le centenaire de la flamme ravivée chaque jour sous l'Arc de Triomphe en mémoire des combattants tombés pour la France.

Devant la tombe du Soldat inconnu, où la flamme est ravivée chaque jour depuis 1923, le chef de l'État a salué "l'inconnu" qui est "de tous les horizons", de "tous les métiers", et de "toutes les convictions, croyant et franc-maçon, agnostique et libre-penseur, protestant et musulman, catholique et juif". "L'inconnu est cette Résistance, cette certaine idée de la France que nous chérissons. Et en tombant pour elle, il la relevait et nous l'a léguée avec un devoir d'unité, de dépassement et de bravoure", a-t-il ajouté.

Pour célébrer ce centenaire, un spectacle son et lumière sur l'Arc de Triomphe sera par ailleurs organisé samedi à 18h30, en présence de centaines de porte-drapeaux.