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Budget, Premier ministre, démission... Ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron

Europe 1 avec AFP . 4 min
Emmanuel Macron a pris la parole à 20 heures.
Emmanuel Macron a pris la parole à 20 heures. AFP / © AFP

Au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, le président Emmanuel Macron s'adresse aux Français à 20 heures ce jeudi soir, dans le cadre d'une allocution. Balayant toute démission, le chef de l'État a affirmé qu'un Premier ministre sera nommé "dans les prochains jours" et promis un budget pour début 2025.


Quasiment six mois après son allocution du 9 juin, marquée par l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron s'adresse une nouvelle fois aux Français ce jeudi soir à 20 heures. Une allocution à écouter en direct sur Europe 1, et qui intervient au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier sur la question du budget de la Sécurité sociale.
 

Les principales informations :

  • Emmanuel Macron prononce une allocution ce jeudi à 20 heures
  • Le président s'adresse aux Français au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier
  • Retailleau, Cazeneuve, Bayrou... Ces noms qui circulent pour succéder à Michel Barnier
  • Emmanuel Macron assure qu'il exercera "pleinement son mandat jusqu'à son terme", en 2027
  • Le président affirme qu'un Premier ministre sera nommé "dans les prochains jours"

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"L'extrême droite et l'extrême gauche se sont unies dans un front anti-républicain" pour faire tomber Barnier

Emmanuel Macron a accusé jeudi l'extrême droite et l'extrême gauche de s'être "unies dans un front anti-républicain" pour faire tomber le Premier ministre Michel Barnier, reprochant aux députés du RN d'avoir choisi "le désordre".

"Les députés du RN ont choisi de voter une motion de censure qui disait le contraire de leur programme qui insultait leurs propres électeurs", a-t-il déploré dans son allocution télévisée, estimant qu'ils ont ainsi choisi le "désordre qui est le seul projet qui les unit à l'extrême gauche, et cela avec la complicité du reste du Nouveau Front populaire".

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Budget : Macron annonce un projet de "loi spéciale" qui sera déposé à la mi-décembre au Parlement

Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir le dépôt d'un projet de "loi spéciale" au Parlement à la mi-décembre pour "appliquer en 2025 les choix (budgétaires) de 2024".

La "priorité" du nouveau Premier ministre "sera le budget, alors que les discussions au Parlement ont été interrompues par la motion de censure. Une loi spéciale sera déposée "avant la mi-décembre au Parlement", a affirmé le président de la République lors d'une allocution télévisée, au lendemain de la censure historique du gouvernement. "Cette loi temporaire permettra, comme c'est prévu par notre Constitution, la continuité des services publics et de la vie du pays. Elle appliquera pour 2025 les choix de 2024".

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Macron nommera "dans les prochains jours" un Premier ministre pour un gouvernement "d'intérêt général"

Emmanuel Macron a promis jeudi de nommer "dans les prochains jours" un Premier ministre chargé de former un gouvernement "resserré" et "d'intérêt général", dans une allocution aux Français prononcée au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier.

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Ce futur chef du gouvernement, "je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puisse y participer ou, à tout le moins, qui s'engage à ne pas le censurer", a expliqué le président de la République.

Macron assure qu'il accomplira son mandat "pleinement, jusqu'à son terme"

Emmanuel Macron a assuré jeudi, lors d'une allocution aux Français, qu'il accomplirait son mandat "pleinement, jusqu'à son terme", alors qu'un nombre grandissant de responsables politiques en appellent ou évoquent sa démission.

"Le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de cinq ans et je l'exercerais pleinement jusqu'à son terme", a déclaré le président de la République, au lendemain du renversement du gouvernement de Michel Barnier par l'Assemblée nationale. Le départ du chef de l'État est souhaité par 59% à 61% des Français, selon des sondages Odoxa et Elabe publiés jeudi.

La dissolution "n'a pas été comprise", "c'est ma responsabilité", reconnaît Macron

Emmanuel Macron a reconnu jeudi que sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale en juin "n'a pas été comprise", assumant "sa responsabilité" dans une allocution aux Français au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier.

Cette décision, "beaucoup me l'ont reprochée et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher. C'est un fait et c'est ma responsabilité", a affirmé le président de la République.

Le nom du futur Premier ministre ne sera pas donné ce jeudi soir

Emmanuel Macron a "pris acte" de la démission de Michel Barnier après la censure. L'entourage du chef de l'État ne fournit à ce stade aucun calendrier pour la nomination d'un nouveau Premier ministre, mais plusieurs de ses familiers ont confié qu'il entendait cette fois agir vite. Dès jeudi soir ? "Il n'a pas le choix", pense un de ses proches. La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, l'a exhorté dans la matinée à le faire "rapidement" afin de "ne pas laisser s'installer le flottement".

 

>> LIRE AUSSI - EN DIRECT - Motion de censure : Emmanuel Macron en déjeuner avec François Bayrou à l'Élysée

 

Des noms circulent pour remplacer Michel Barnier à Matignon , notamment ceux de Bruno Retailleau, Bernard Cazeneuve, François Bayrou ou encore Sébastien Lecornu. À noter que le chef de l'État a déjeuné avec le président du MoDem. Mais selon un de ses proches, il ne devrait pas nommer un successeur à Matignon ce jeudi soir.

Une démission ? "De la politique-fiction"

Alors que les députés du Nouveau Front populaire demandent la démission d'Emmanuel Macron, le principal intéressé avait mis fin à cette éventualité en marge de son déplacement en Arabie saoudite. C'est "de la politique-fiction", avait-il balayé. "Ça n'a pas de sens", "c'est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là", avait-il également déclaré. Une démission semble donc loin d'être à l'ordre du jour.