Invité vendredi d'Europe 1, le député Les Républicains Eric Woerth a défendu l'agenda de son parti d'ici à 2017, deux jours avant le second tour des régionales. Il a expliqué que "l’élection régionale, c’est une première étape vers l’élection présidentielle".
"Pas de leader officiel". Lundi, au lendemain du premier tour, l'ancien ministre du Budget avait qualifié les résultats de "claque pour tout le monde, surtout pour le gouvernement". Mais Eric Woerth s'était aussi livré à une critique en règle de son parti : "la droite n'est pas prête, Les Républicains ne sont pas prêts. Nous ne sommes pas en ordre de bataille nationale. Notre projet n'est pas construit, il est en cours, la primaire n'a pas eu lieu. Nous n'avons pas de leader officiel, légitime qui porte les couleurs officielles de l'ensemble du parti". Des reproches qu'il a refusé de réitérer vendredi, réaffirmant seulement que Nicolas Sarkozy est "un très bon président de parti", mais qu'il n'est pas son candidat à la présidentielle de 2017 tant que la primaire n'a pas eu lieu.
"Apporter des solutions". Le succès du Front National marque-t-il l'échec de la ligne idéologique des Républicains ? Tout en refusant de le concéder, Nicolas Sarkozy a expliqué vendredi dans une interview au Figaro que "les premiers mois de 2016 doivent être absolument consacrés à poursuivre la construction du projet des Républicains pour l'alternance", avant d'ajouter : "la bataille se gagnera sur le terrain des idées". Une nécessité qu'a reconnue Eric Woerth. Le député Les Républicains de l'Oise a affirmé : "quand on est dans l’opposition comme nous, on doit apporter des solutions, et ça commence par les régions. Nous avons des travaux à réaliser et nous devons faire en sorte d’avoir un vrai projet".