Eric Zemmour a condamné ce mardi "toutes les violences" qui ont perturbé son premier meeting dimanche à Villepinte, tout en qualifiant les militants de SOS Racisme agressés de "provocateurs" et "chiens truffiers des subventions". "Je condamne évidemment toutes les violences" mais "il y a des gens qui viennent pour faire de la provocation. Ils savent très bien qu'ils vont énerver les gens qui sont là, et ils le font pour ça. Pour que les médias disent 'ouh là là ils sont méchants, les autres sont violents'", a affirmé sur BFMTV et RMC le candidat d'extrême droite à la présidentielle.
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"Ils n'avaient rien à faire là", a-t-il ajouté en qualifiant les militants de SOS Racisme de "chiens truffiers des subventions" et en demandant aux médias "d'arrêter d'être les relais complaisants de ces provocateurs". Le premier meeting de campagne d'Eric Zemmour a été marqué par plusieurs incidents dont une agression de militants de SOS qui menaient une action se voulant "non violente", en dévoilant des tee-shirts pour dire "non au racisme".
Une enquête ouverte
"Il y avait des membres des Zouaves Paris ou d'anciens proches de ce groupe (de l'ultradroite, NDLR) parmi les agresseurs", a affirmé lundi le président de SOS Racisme Dominique Sopo, alors qu'une cinquantaine de personnes identifiées par les forces de l'ordre comme appartenant aux Zouaves sont sortis du meeting en scandant : "on est chez nous".
Ces incidents ainsi que l'empoignade d'Eric Zemmour par un individu avant son entrée en scène ont conduit à l'ouverture d'une enquête pour "faits de violences", a annoncé le parquet de Bobigny lundi. Eric Zemmour a fait état d'une blessure au poignet avec 9 jours d'ITT. SOS Racisme a, elle, indiqué que cinq personnes avaient été blessées.