Son positionnement est clair. Le candidat du parti Reconquête! à la présidentielle est en faveur d'un bannissement des signes religieux dans l'espace public. "Lorsque je sortais de la synagogue, j'avais ma calotte sur la tête et ma mère me disait de la ranger dans ma poche" illustre l'ancien polémiste. Éric Zemmour définit la laïcité comme "un devoir de discrétion". "On n'a pas à affirmer sa religion devant les autres, c'est une question de respect et d'élégance", a-t-il poursuivi lors du Grand Rendez-Vous sur Europe 1/CNews/Les Échos.
Une exception pour "les professionnels de la religion"
Néanmoins, l'ex-journaliste du Figaro a relevé une exception pour "ceux qui portent la soutane" et pour "les professionnels de la religion". Le bannissement des signes religieux ne doit concerner que les civils, selon le candidat. "Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant là-dedans ", estime Éric Zemmour.
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Le candidat a également exalté "les racines chrétiennes de la France". " La France a été faite par le christianisme depuis 1.500 ans, même les révoltes contre le christianisme sont imprégnées de christianisme", explique-t-il au micro d'Europe 1. "Cela ne veut pas dire que l'on devient chrétien ou que l'on croit au dogme, mais qu'on est imprégné culturellement de cette religion", a-t-il conclu.