En Macronie, le constat est unanime : la candidature de Valérie Hayer ne prend pas. Les plus optimistes se rassurent, les Français ne sont pas encore dans la campagne, confie un ministre. D'autres, plus résignés, évoquent, avec fatalité, l'usure d'un parti au pouvoir depuis sept ans. Beaucoup comptent, comme il y a cinq ans, sur l'implication du chef de l'État pour mobiliser ses électeurs.
"Le 'en même temps' a été une tromperie"
Reste que l'hypothèse d'un croisement des courbes avec Raphaël Glucksmann prend de l'ampleur et pourrait amorcer la fin du macronisme. Le retour d'une gauche pro-européenne, opposée à la loi immigration ou à la réforme des retraites portée par Emmanuel Macron et débarrassé des outrances de la France insoumise, ressusciterait en effet le clivage gauche-droite.
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Raphaël Glucksmann y travaille, tout comme François-Xavier Bellamy à droite. "Le 'en même temps' a été une tromperie", tacle ainsi le candidat des Républicains qui voit dans la montée de son adversaire à gauche une opportunité de déjouer le match Macron-Le Pen.