La campagne des élections européennes bat son plein. Ce mardi soir, huit candidats débattaient pour la première fois à la télévision. L'occasion d'échanger sur les prises de positions autour de l'Union européenne, mais aussi d'afficher d'importantes divergences sur les grands sujets des prochaines années comme la guerre en Ukraine, l'immigration ou encore l'écologie.
"Il est en train de nous expliquer que tout va bien"
Sur le plateau, Manon Aubry (LFI), François Xavier-Bellamy (LR) ou encore Jordan Bardella. La tête de liste du Rassemblement national jouit d'une importante cote de popularité, avec près de 30% d'intentions de vote selon les derniers sondages. Un chiffre dont se félicite, sur Europe 1//CNews, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale. Objectif pour cette dernière : sanctionner Emmanuel Macron lors des élections européennes, le 9 juin prochain.
"Emmanuel Macron doit subir la pire défaite possible pour le ramener sur terre", affirme-t-elle au micro de Laurence Ferrari. "Il est en train de nous expliquer que tout va bien, qu'il va continuer comme si de rien n'était. Que c'est merveilleux la dette, que c'est merveilleux les impôts, que l'insécurité n'existe pas, que l'immigration est régulée. Stop ! Il faut le ramener à la réalité de ce que vivent nos enfants", poursuit l'ancienne candidate à l'élection présidentielle.
Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale
Actuellement, la liste Renaissance de Valérie Hayer est créditée de 16 à 18% des votes selon les sondages et est talonnée par la liste de Raphaël Glucksmann (Place publique). "L'abstention est notre pire ennemi, personne ne doit s'abstenir", appelle Marine Le Pen, face à la perte de vitesse de la liste Renaissance.
"Si Emmanuel Macron s'engage dans la campagne européenne, alors il faut qu'il tienne compte des résultats des européennes et s'il perd, il faut qu'il procède à la dissolution de l'Assemblée nationale parce que c'est la Constitution française", poursuit-elle, estimant que l'élection du 9 juin prochain marquera les différences entre ce que veulent les électeurs et la politique du président de la République.