Européennes : l'électorat de la France insoumise "ne s'est pas mobilisé comme on le souhaitait", déplore Éric Coquerel

Pour Éric Coquerel, "Emmanuel Macron a surjoué le duel" avec le Rassemblement national. 0:52
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Le député insoumis de Seine-Saint-Denis, Éric Coquerel, déplore dimanche soir sur notre antenne la faible mobilisation, traditionnelle, à la gauche de la gauche pour les européennes.

"C'est une déception" : sur Europe 1, dimanche soir, Éric Coquerel ne masque pas son amertume au regard du score réalisée par la liste La France insoumise menée par Manon Aubry, qui récolte environ 6,7% des voix aux élections européennes, selon les estimations.

 

"Traditionnellement, nous avons du mal à mobiliser au moment des européennes contrairement à EELV, qui porte la critique sur la question du climat, mais qui est plus europhile du point de vue de l'Europe. Notre électorat ne s'est pas mobilisé comme on le souhaitait", déplore le député LFI de Seine-Saint-Denis. "Ça va être le travail des prochaines élections."

Une "crise politique" à venir, causée par Macron

Éric Coquerel, proche de Jean-Luc Mélenchon, dénonce aussi l'attitude de l'exécutif lors de cette campagne des élections européennes : "J'ai vu des affiches avec Emmanuel Macron partout pendant la campagne, au point d'effacer sa tête de liste. Il a surjoué un duel, ce qui a fait les affaires du RN, car il y a une surmobilisation de l'électorat."

 

Pour le député insoumis, "il y a une crise politique devant nous" : "Le parti du président Macron, qui a joué sur cette élection un 'encore ou on arrête', est ultra-minoritaire dans ce pays. On peut être satisfait qu'il y ait plus de gens qui sont allés voter, mais il reste presque 50% d'abstention. Toutes les autres forces, qui représentent à peu près des gens qui ont été voter, étaient opposés à Emmanuel Macron."