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Fin de vie : le minsitre chargé de la Santé Yannick Neuder appelle à privilégier les soins palliatifs

Alexandre Chauveau . 1 min

Invité ce mardi au micro d'Europe 1 dans l'émission Pascal Praud et vous, le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder a appelé les députés à privilégier avant tout les soins palliatifs, dans le cadre du débat sur la fin de vie qui se tient actuellement à l'Assemblée nationale.

Le débat sur la fin de vie se poursuit à l’Assemblée. La commission des Affaires sociales reprend à partir de jeudi les débats sur un texte désormais scindé en deux volets : les soins palliatifs d’un côté, l’aide active à mourir de l’autre.

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Un plan décennal pour les soins palliatifs

Mais de son côté, le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, appelle avant tout à privilégier le recours aux soins palliatifs. Pour ce dernier, ce doit être la priorité des députés. Le ministre chargé de la Santé souhaite ainsi combler le manque d’unités de soins palliatifs en France car aujourd’hui, un patient sur deux qui souhaite y avoir recours n’y a pas accès.

Yannick Neuder promeut ainsi le plan décennal du gouvernement sur le sujet, qui prévoit 100 millions d’euros par an pour développer ces unités. "En 25 ans, je n’ai pas eu une seule demande d’aide active à mourir", a-t-il confié au micro de Pascal Praud sur Europe 1, ce mardi. 

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Encadrer davantage les conditions de l'aide active à mourir

"Quand les patients n'avaient pas leur greffon, malheureusement, ils intégraient une unité de soins palliatifs. Il n'y avait pas de douleur et il y avait une prise en charge psychologique. C'était aussi le moment pour que le patient puisse faire le point sur sa vie, dire au revoir. J'ai vu aussi des beaux échanges de gens qui se sont réconciliés, qui s'étaient perdus de vue pendant 20, 30 ans. Et je pense que c’est surtout ça le saut sociétal sur lequel il faut qu’on réfléchisse", juge-t-il. 

Si le texte était malgré tout voté, Yannick Neuder souhaite encadrer davantage les conditions du geste létal. Le ministre souhaite notamment imposer dans la loi un minimum de trois avis médicaux, alors qu’un seul suffit dans la proposition de loi actuelle.