Finances publiques : Bertrand réclame «un audit des comptes de la nation» avant la présidentielle

Xavier Bertrand était l'invité du "Grand rendez-vous" dimanche.
Xavier Bertrand était l'invité du "Grand rendez-vous" dimanche. © Europe 1
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Dans le "Grand rendez-vous" Europe 1/Les Echos/CNews, Xavier Bertrand a expliqué qu'il souhaitait "un audit des comptes de la nation" avant l'élection présidentielle, "pour savoir exactement où on en est". Et dénoncé l'attitude d'Emmanuel Macron, "qui fait campagne avec le chéquier de la France". 
INTERVIEW

Depuis plusieurs semaines, Xavier Bertrand multiplie les critiques envers la politique budgétaire d'Emmanuel Macron, dénonçant "une fuite en avant vers la dette", et regrettant la hausse des dépenses, que l'exécutif justifie par la nécessité d'investir après la crise du Covid. S'il dit soutenir les dépenses effectuées pour soutenir l'économie au plus fort de la crise, le patron de la région Hauts-de-France, invité du Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews, estime que depuis la rentrée, Emmanuel Macron "fait campagne avec le chéquier de la France". 

"Depuis la rentrée, 25 milliards d'euros dépensés", s'agace Xavier Bertrand. "Je ne parle pas de la crise Covid où il fallait prendre des mesures", précise-t-il aussitôt, mais de "la seule rentrée", depuis laquelle "c'est sa réélection quoiqu'il en coûte". Pour l'invité d'Europe 1, "c'est une attitude scandaleuse". 

"Que l'on sache exactement où on en est"

Le candidat à l'investiture LR pour la présidentielle en profite pour réclamer "solennellement" qu'il y ait "un audit des comptes de la nation qui soit fait avant l'élection présidentielle". Objectif : "que l'on sache exactement où on en est", et "faire la part des choses entre ce qui a été fait au moment de la crise du Covid et ce qui a été fait depuis". D'ailleurs, précise Xavier Bertrand, s'il était élu, "avant la fin de mon mandat, il y aura le même effort de transparence". 

Revenant sur son action en cas d'accession au pouvoir, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy assure vouloir, dès 2025, "engager le désendettement de la France".