1:30
  • Copié
, modifié à
Les autorités kurdes ont annoncé dimanche la fuite de 800 proches de djihadistes étrangers de l’organisation Etat islamique, d’un camp au nord de la Syrie. Selon Alain Richard, ancien ministre de la Défense et sénateur LREM, il ne faut pas considérer ces personnes "comme de simples victimes".
INTERVIEW

800 proches de djihadistes étrangers de l’organisation Etat islamique (EI) ont fui d’un camp de déplacés du nord de la Syrie, à proximité des combats qui opposent forces kurdes et pro-turques, ont annoncé les autorités kurdes dimanche. "Ce ne sont pas que des familles de djihadistes mais se sont des personnes qui se sont sciemment engagés pour construire l’Etat islamique au moment où cette offensive politique dictatoriale se préparait", soutient Alain Richard, ancien ministre de la Défense et sénateur LREM, au sujet du rapatriement de ces proches. "De les présenter aujourd’hui comme de simples victimes est un travestissement de la réalité."

Le gouvernement a eu raison de maintenir ces familles sur place

Inquiet, le gouvernement appelle la Turquie à "terminer au plus vite son intervention" contre les Kurdes. "Ma conviction est que le gouvernement a eu raison de les maintenir sur place et de maintenir son contrôle sur les autorités kurdes de cette région", poursuit l'élu. "Car la priorité, c'est la sécurité des Français.