"On pourra tenir l'engagement en le finançant. Ça veut dire en mettant, en face des deux milliards, par exemple une économie fléchée qu'on fait pour pouvoir faire cette baisse". Mais "c'est un engagement du président de la République, il sera tenu", a précisé le Premier ministre. Le 16 janvier, Emmanuel Macron avait déclaré que cette baisse d'impôts, envisagée depuis 2023, serait mise en oeuvre en 2025.
20 milliards d'économies en 2024
"On a par ailleurs engagé un chantier sur les allègement de cotisations patronales et de cotisations salariales, parce qu'on veut que les Français qui travaillent, les classes moyennes notamment, puissent gagner d'avantage. Ça peut aussi rejoindre ce chantier-là", a ajouté jeudi Gabriel Attal.
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Le chef du gouvernement n'a en revanche pas souhaité détailler le deuxième paquet de 10 milliards d'économies que l'exécutif entend trouver dès 2024. Au total, il compte faire 20 milliards d'économies cette année et au moins autant l'an prochain.
"Comme chaque année, le budget de l'année suivante, il est défini quand ? Entre juin et septembre. (...) Donc c'est dans ce calendrier-là qu'on fera nos choix", a expliqué Gabriel Attal. "Je ne vais pas vous dire qu'on va se mettre à augmenter les impôts après les avoir baissés. C'est pas du tout notre logique. C'est pas ce qu'on fera", a insisté le Premier ministre.