Gabriel Attal va connaître un peu de retard sur son emploi du temps de la journée. Ce jeudi, le Premier ministre est attendu dans le Pas-de-Calais, un mois après sa première visite sur place, qui avait eu lieu le jour même de sa nomination à Matignon. Il vient y faire un point sur les conséquences des inondations, qui menacent à nouveau le département, placé en vigilance orange aux crues.
Mais une réunion de travail, pour tenter de finaliser le casting gouvernemental, a demandé plus de temps que prévu ce jeudi matin. Il faut dire que l'acte II du remaniement, qui se fait désespérément attendre, occupe tous les esprits au sommet de l'État. Le coup de colère de François Bayrou, qui a annoncé mercredi soir qu'il n'entrerait pas au gouvernement, a considérablement rebattu les cartes.
Des élus centristes pourraient tout de même entrer au gouvernement
Le triple candidat à l'élection présidentielle convoitait, entre autres, le poste de ministre de l'Éducation nationale, lequel devrait finalement revenir à Nicole Belloubet. L'ex-garde des Sceaux remplacerait ainsi Amélie Oudéa-Castéra, en difficulté depuis son arrivée rue de Grenelle, mais qui pourra néanmoins conserver sa place dans la nouvelle équipe. En revanche, la prise de distance de François Bayrou ne devrait pas empêcher la nomination de plusieurs élus centristes. Jean-Noël Barrot, ministre délégué du Numérique dans le précédent gouvernement, et Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la biodiversité, pourraient notamment rempiler.
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À la Santé, c'est le député Horizon et ancien président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, qui semble tenir la corde.