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Grève à la SNCF : «Je ne trouve pas que les revendications soient légitimes», estime Philippe Tabarot

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le ministre des Transports Philippe Tabarot était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Yoann Usai, le ministre est revenu sur le prochain mouvement de grève au sein de la SNCF au mois de mai, "appelant à la raison", estimant que les revendications des contrôleurs "ne sont pas légitimes".

Les ponts de mai sont-ils menacés par la SNCF ? La CGT-Cheminots, FO et Sud-Rail ont déposé un préavis de grève pour les contrôleurs et les conducteurs lors de la semaine du 5 mai. Une mauvaise nouvelle pour les Français qui souhaitaient prendre le train durant le pont du 8 mai pour changer d'air. 

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Ne pas donner raison aux grévistes

Invité ce vendredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le ministre des Transports Philippe Tabarot "appelle à la raison des personnes qui ont lancé ce mouvement", explique-t-il face à Yoann Usaï. 

Mais Philippe Tabarot l'assure : "Je ne serai pas interventionniste au point de dire qu'il faille trouver absolument une solution parce que je sais que c'est donné quelque part raison à ceux qui utilisent cette arme de la grève face à ceux qui souhaitent simplement se déplacer", confie-t-il. 

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"Ce ne sont pas les personnes les plus maltraités au sein de la SNCF"

Avant d'ajouter : "Certaines revendications peuvent paraître excessives. Ce sont aujourd'hui principalement les contrôleurs qui ont fait partir le mouvement. Or ce ne sont pas les personnes les plus maltraités au sein de la SNCF. Ils mettent en place cette grève car les plannings internes auraient changé régulièrement… Ce ne sont pas des raisons qui me paraissent suffisantes pour pouvoir cette situation de chaos en France pour des week-ends familiaux si importants", s'agace-t-il. 

Avant de conclure : "Je ne trouve pas que les revendications soient légitimes".