À deux jours du début des festivités de Noël, la grève des contrôleurs de train provoque la colère des voyageurs mais également celle du gouvernement. "À Noël, on ne fait pas la grève", a déclaré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Du côté de la gauche, le silence est de mise par peur de s'attirer les foudres des voyageurs et des grévistes.
Un sujet clivant pour la gauche
Sur les réseaux sociaux, aucun parti de la NUPES n'a officiellement soutenu les grévistes de la SNCF. Contacté par Europe 1, plusieurs élus de gauche ont refusé d'être interrogés sur ce sujet très clivant à l'approche des fêtes de fin d'année.
Artur Delaporte, un des rares députés socialistes à prendre la parole, estime que le gouvernement doit agir en priorité. "La responsabilité du gouvernement est de trouver une issue à cette grève parce que le gouvernement peut taper du poing sur la table. Il peut aider à ce que ça avance et donc il a une responsabilité particulière dans ce qui arrive aussi aujourd'hui", estime-t-il au micro d'Europe 1.
La crainte qui monte dans les rangs de la NUPES est de voir l'opinion publique s'opposer aux grévistes. Avec les pénuries de la rentrée, le blocage des fêtes de fin d'année et les opérations prévues contre la réforme des retraites dès janvier, cela serait une trop belle offrande à faire au gouvernement, s'inquiète un élu de gauche.