Les frappes israéliennes se poursuivent ce jeudi au Liban et Tsahal mène des offensives terrestres "ciblées" contre le Hezbollah, dans le sud du pays. Et après la récente attaque iranienne en Israël, les États-Unis compte bien aider leur allié.
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Éviter une réponse disproportionnée
Il ne faut pas oublier qu'entre autres choses, nous sommes à seulement 34 jours de l'élection présidentielle. La dernière chose que le président américain Joe Biden souhaite, c'est une riposte qui embrasera la région. Comme il le fait pratiquement depuis un an, il soutient d'une main Israël dans la défense de son territoire, tout en le retenant de l'autre contre une riposte que les États-Unis jugeraient disproportionnée.
Dès mercredi, il a dit qu'il ne cautionnerait pas une attaque contre les sites nucléaires iraniens. Mais il y a une autre ligne rouge que constituent les installations pétrolières du pays. Si elles étaient franchies, cela pourrait entraîner de graves conséquences, non seulement politiques, mais économiques.
Bien que Joe Biden ne se soit pas exprimé publiquement sur le sujet, la Maison-Blanche faisait savoir mercredi que des discussions étaient en cours pour définir la nature d'une réponse israélienne qu'il n'estimait pas imminente. Le locataire de la Maison-Blanche a parlé au téléphone avec ses partenaires du G7, dont évidemment la France. Ce qui est sûr, c'est qu'il a fait son deuil de ce qu'il considérait comme l'héritage diplomatique de son mandat, à savoir un accord de paix ou même de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et le Hezbollah.