Les soutiens de François Hollande, réunis lundi à Paris, vont dire "Halte au feu" dans la "guerre des gauches", a expliqué le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen.
Le PS, la seule option ? "Il y a une guerre des gauches qui a lieu depuis trois ans et moi je dis 'Halte au feu'. L'objet de la réunion de ce soir, c'est de dire 'Halte au feu'", a expliqué Jean-Marie Le Guen sur RFI. "Nous sommes en train de préparer non pas la victoire d'une gauche plus radicale ou contestataire, mais la victoire de la droite et de l'extrême droite". "Rassemblons-nous, mesurons véritablement les enjeux de la période, et dans la période, l'alternative, ce n'est pas la gauche de la gauche", a lancé le secrétaire d'Etat.
Le Guen "regrette" l'absence de Macron.L'absence d'Emmanuel Macron lundi soir à cette réunion qui rassemblera une vingtaine de ministres ? "Je le regrette. Je pense qu'Emmanuel Macron est susceptible d'apporter beaucoup de choses à la gauche, il donne une image d'avenir, de confiance positive de cette gauche. Encore faut-il que lui et les autres veuillent bien continuer à agir de façon solidaire ?", a répondu Jean-Marie Le Guen, une des figures au sein du PS du courant des réformateurs, proche d'Emmanuel Macron.