Les propos d'Emmanuel Macron dans le Figaro Magazine mercredi n'ont pas manqué de faire réagir à droite. Le chef de l'État est revenu sur les émeutes, provoquées par la mort du jeune Nahel, et l'a exprimé clairement : pas de virage à droite. Il a notamment répondu défavorablement à certaines propositions des Républicains et affirmé que la France est depuis toujours un pays d'immigration. Pour Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains, le président est en plein déni.
Redonner la parole aux Français
"Nous, évidemment, on déplore que le président de la République balaie d'un revers de main toutes nos propositions sur le retour de l'ordre et plus spécialement sur la question de la politique migratoire", souligne l'homme politique au micro d'Europe 1. Ce dernier estime que le chef de l'État n'a pas fait le bon diagnostic sur ce qui s'est joué dans le pays, sur la situation d'insécurité et sur les émeutes. "Parce que même dans son camp, même dans la majorité présidentielle, on avait entendu des voix qui s'étaient élevées pour soutenir nos solutions", affirme Guilhem Carayon.
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Pour lui, "il faut redonner la parole aux Français sur le sujet". "Il faut un référendum et le problème, c'est qu'on attendait un sursaut et on a eu une continuité totalement impuissante du président de la République sur le sujet", conclut le président des Jeunes Républicains.