Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand dénonce un acte grave et va porter plainte après une tentative d'incendie de son domicile personnel breton vendredi. L'origine criminelle du sinistre ne fait aucune doute : du carburant et une torche artisanale ont été retrouvés sur place. Aucune revendication n'a été exprimée pour l'instant.
"Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations."https://t.co/xGaQYvxXPapic.twitter.com/oGA4DlifRD
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) February 8, 2019
"Le décompte des parlementaires qui ont été menacés est glaçant". La secrétaire d'Etat chargé de l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, a réagi à cette tentative d'incendie au micro d'Europe 1, samedi. "C'est un acte manifestement d'origine criminel au domicile personnel et familial de Richard Ferrand. Je voudrais dire que s'en prendre au domicile du président de l'Assemblée nationale, ce n'est pas anodin", a-t-elle souligné. "C'est s'en prendre, en réalité, au delà de sa personne, à la démocratie et à la République. Je crois que le débat d'idées ne doit jamais devenir un affrontement de violences. Là, ce que l'on observe, c'est que depuis quelques mois le décompte des parlementaires qui ont été menacés, violentés, agressés, est glaçant."
"C'est préoccupant, parce que ça veut dire qu'on a une tentative d'instaurer une forme de loi du plus fort, de loi du plus violent, à la place des lois de la République. C'est une attaque contre la République et contre la démocratie", a conclu la secrétaire d'Etat.