L'été 2022 a été marqué par des incendies en Gironde, en Ardèche, en Isère ou en Bretagne. À la mi-août, 62.000 hectares ont déjà brûlé. En 2003, 73.000 hectares étaient partis en fumée, tandis que le record de 88.000 hectares a été atteint en 1976. Invité au micro d'Europe 1 ce mardi matin, Stéphane Le Foll a estimé qu'il fallait avoir "une réflexion globale" et mobiliser "des moyens exceptionnels" pour lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Des moyens "prévisibles" et "prépositionnés"
"Des dizaines de milliers d'hectares sont partis en fumée. Donc on est confrontés à cette situation. Il faut avoir une réflexion sur le pré-positionnement d'un certain nombre de dispositifs", assure le maire PS du Mans au micro de Lionel Gougelot. Selon lui, un effort exceptionnel en termes de moyens humains et matériels est nécessaire. "En termes de moyens matériels bien sûr, de canadairs, d'avions et d'hélicoptères, c'est certain. Mais ce qu'il faut avoir en tête, c'est l'action sur le terrain et la rapidité de l'action. Ça, ça nécessitera évidemment des moyens prévisibles, prépositionnés. Des équipes dans chaque département devront être maintenant mises en situation pour pouvoir intervenir rapidement", détaille Stéphane Le Foll.
S'organiser de manière "solidaire"
Le maire du Mans a tenu à saluer "tout le travail des pompiers, qu'ils soient professionnels, volontaires" et aussi tous ceux qui ont "participé aussi à l'action contre les feux partout en France : agriculteurs, bénévoles, collectivités locales". "C'est un point important. Il faut qu'on s'organise de manière mutualisée et de manière solidaire pour être efficaces tous ensemble", conclut-il.