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Jacques Serais / Crédits photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
Avant d’acter définitivement le choix de nommer Gabriel Attal comme Premier ministre, l’Élysée a demandé le 2 janvier dernier une note au jeune ministre de l’Éducation nationale sur "ses 100 premiers jours" à Matignon. Travail, politique pénale, administration... Selon les informations d'Europe 1, Gabriel Attal y a défini trois priorités, réussissant ainsi à convaincre le président.

Si Emmanuel Macron avait en tête l’option "Attal" depuis plus d’un mois, le Président a tout de même voulu s’assurer du cap que prendrait le ministre de l’Éducation en cas de nomination à Matignon. Avant d’acter définitivement le choix de nommer Gabriel Attal, l’Élysée a demandé le 2 janvier dernier une note au jeune ministre de l’Éducation nationale sur "ses 100 premiers jours" à Matignon, dans l’hypothèse où il succéderait à Élisabeth Borne.

Selon les informations d’Europe 1, Gabriel Attal a défini, dans ce document, trois priorités : le travail, la politique pénale des mineurs et la simplification administrative. 

Le travail comme valeur cardinale

À l’image d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2022, Gabriel Attal a fait du travail, selon cette note, une valeur cardinale de son projet. Au-delà de la lutte contre le chômage, il y voit la clé pour améliorer le pouvoir d’achat des Français.

Deuxième priorité du, désormais, ex-ministre de l’Éducation nationale : la politique pénale des mineurs. Face à la forte hausse des chiffres de la délinquance, Gabriel Attal veut des réponses fermes et adaptées. "Il est conscient de la surreprésentation des mineurs étrangers", assure l’un de ses proches.

"La France des classes moyennes" et "la France qui doute"

Enfin, troisième et dernière priorité : la simplification administrative. Gabriel Attal veut s’inscrire dans les pas de Georges Pompidou, celui qui déclarait qu'il fallait "Arrêter d’emmerder les Français".

Pour Gabriel Attal, les décisions du gouvernement doivent être guidées par "deux marqueurs" : "la France des classes moyennes" et "la France qui doute". Autant de positions qui ont fini de convaincre Emmanuel Macron la semaine dernière.