"La Charte pour un internet libre et ouvert", tel est le nom du texte que la France s’apprête à faire signer aux géants du numérique. Des mois de négociations ont été nécessaires pour obtenir des engagements sur la transparence, la lutte contre la haine sur internet, le cyber-harcèlement ou le terrorisme en ligne, dans la lignée de l’appel de Christchurch.
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"Des initiatives en termes de numérique"
Lors de son adresse aux français, le chef de l’état a évoqué ce texte en promettant des "initiatives en termes de numérique".
Initialement prévue ce vendredi, en présence des patrons du secteur et du Président Macron, l’événement avait disparu de l'agenda officiel. Selon nos informations, longtemps un doute a plané sur la participation réelle de groupes comme Google ou Facebook. Une pression de Donald Trump était évoquée.
L'entourage d’Emmanuel Macron dément et affirme que la signature devrait effectivement intervenir lors du G7 de Biarritz. "Ce sera une signature dématérialisée" explique l’un des acteurs de ce dossier.
Donald Trump signataire du texte ?
"Tout le monde signe, c’est une très bonne nouvelle", se félicite Sébastien Ménard, Conseiller en charge de la Stratégie de Qwant, en charge du G7 Numérique. Google, Facebook, Microsoft mais aussi SnapChat ou Twitter feraient donc partie des signataires. Mais reste une incertitude : le Président américain Donald Trump, qui a refusé de signer l'appel de Christchurch, après l'attentat survenu en mars en Nouvelle-Zélande, va-t-il apposer sa signature sur ce texte ? "Il a longtemps été réticent, mais les tueries de masse aux USA changent la donne", dit-on à Bercy.
La charte sera notamment abordée lundi lors d’un déjeuner de travail avec les chefs d’Etat du G7.