Noa Marciano, jeune soldate de 19 ans et Yehudit Weiss, citoyenne israélienne de 65 ans, enlevée dans le kibboutz de Beeri le 7 octobre dernier lors des attaques terroristes du Hamas. Les corps de ces deux otages ont été retrouvés sans vie jeudi près de l'hôpital al-Shifa de Gaza où se concentrent les combats. Selon Tsahal, la plus âgée des deux a été "assassinée par les terroristes" dans l'enclave palestinienne. Selon les informations d'Europe 1, la France négocie, justement, en faveur de la libération de plusieurs dizaines d'otages.
Ces pourparlers portent sur la libération de 20 à 50 otages, principalement des femmes et des enfants. À ce stade, aucun ressortissant français n'est concerné. Selon les informations d’Europe 1, Paris joue un rôle majeur dans les échanges entre Israël et le Qatar, interlocuteur quasi-exclusif du Hamas.
Le Hamas exige une trêve de cinq jours
Le mouvement terroriste réclame la livraison de médicaments pour les otages victimes de pathologies graves, comme des cancers. Plus d'une cinquantaine d'entre eux seraient en état d'urgence absolue. Le Hamas, à l’origine des attaques terroristes du 7 octobre, exige également de la part d’Israël une trêve de cinq jours, le temps de libérer au compte-goutte les otages. Un délai que refuse catégoriquement Israël.
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Car Tsahal estime que cela permettrait surtout au Hamas de reprendre des positions stratégiques, après la désorganisation provoquée par l’offensive de l’armée israélienne. Les discussions ont lieu ce moment et Paris a conscience que chaque heure précieuse pour mettre en œuvre la libération de ces otages.