S'il est favorable à la reprise des discussions parlementaires, selon les informations d'Europe 1, Michel Barnier veut rester en retrait et n’entend pas peser sur les débats. Le Premier ministre sait à quel point le sujet de la fin de vie fracture le socle commun sur lequel repose son gouvernement.
Malgré une hostilité certaine au sein de son propre parti les Républicains, le retour du texte sur l’euthanasie et le suicide assisté permettent de répondre à "une exigence forte des députés macronistes", reconnaît-on dans l’entourage de Michel Barnier. "C’est un peu la contrepartie pour pouvoir avancer sur les dossiers liés à l’immigration", avance même un de ses proches.
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Pas de date précise dévoilée
Pour l’heure, aucun calendrier n’a encore été fixé par Matignon. Le doute subsiste aussi sur le véhicule législatif. Le sujet sera-t-il réintroduit à l’initiative du gouvernement ou via une proposition de loi ? Rien n’est acté, mais c’est probablement le texte du député modem Olivier Falorni s’appuyant le travail parlementaire déjà effectué qui devrait être repris à l’assemblée lors d’une semaine transpartisane, probablement début décembre.