Entouré de son service de sécurité, Emmanuel Macron n'est évidemment pas passé inaperçu sur les quais de Seine jeudi après-midi à Paris. Interpellé par des jeunes sur la situation au Proche-Orient, le chef de l'État a appelé à l'unité du pays. "Le risque, c'est que le conflit s'importe chez nous et qu'on se divise avec certains pro-israéliens et d'autres pro-palestiniens. À la fin, tant que les droits des uns et des autres à vivre en paix et en sécurité ne seront pas reconnus, de toute façon, ce sera une situation terrible", déclare-t-il. Un échange filmé par le média en ligne Brut.
"Un délai de décence"
Autre question de ces jeunes : l'interdiction des manifestations pro-palestiennes en France que le président a tenté de justifier. "Je pense qu'il y avait un délai de décence. Il y avait eu une attaque terroriste, ce n'était pas bon. Regardez dans toutes les capitales où il y a des manifs, il y a des éléments très durs qui arrivent et qui font les pires trucs. Il y a des gens qui veulent manifester de manière pacifique mais dedans, se greffent des éléments hyper radicaux qui vont aller brûler des drapeaux d'Israël, défendre le Hamas, etc, est-ce qu'on a envie de voir ça maintenant ?" interroge-t-il.
Emmanuel Macron qui veille toujours à un certain "en même temps" a, à cette occasion, refusé de se prononcer sur la responsabilité de l’explosion survenue mardi dans l’enceinte de l'hôpital Al-Ahli de Gaza.