Un nouveau cap et un nouvel élan : Emmanuel Macron espère tourner la page d'une année mouvementée et amorcer une relance de son quinquennat, lors de ses voeux à la Nation dimanche, en attendant le grand "rendez-vous" qu'il a promis en janvier aux Français et celui des JO avec le monde.
Avec en toile de fond une inconnue de taille : le remaniement gouvernemental, qui apparaît de plus en plus incontournable, interviendra-t-il dès le début de l'année - ou plus tard - et avec quel titulaire à Matignon ?
"Remanier est la prérogative du président de la République"
Pour Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, invitée de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, des divergences sur un sujet ne doivent pas entraîner un remaniement. "Je réfute l'idée que parce qu'il y a eu des divergences sur un sujet, ça doit entraîner obligatoirement un remaniement", a-t-elle lancé avant d'ajouter qu'elle ne donnera pas son opinion sur cette possible nouvelle page ministérielle. "Remanier un gouvernement, c'est la prérogative et la prérogative seule du président de la République."
"Ce que je souhaite, c'est qu'on continue à mener des réformes de transformation pour le pays et à faire en sorte que les gens vivent un peu mieux qu'hier", a-t-elle poursuivi tout en reconnaissant le courage de la Première ministre Elisabeth Borne cette année.
Un nouveau souffle à un second quinquennat
L'année qui s'ouvre s'annonce aussi riche en rendez-vous politiques, diplomatiques et mémoriels dont le chef de l'Etat entend tirer profit pour donner un nouveau souffle à un second quiquennat souvent à la peine. Défi des Européennes en juin, avec un Rassemblement national (RN) favori dans les sondages, 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, Jeux olympiques de Paris du 26 juillet au 11 août : la France sera à bien des égards au centre de l'attention internationale.